BLOG A DEMENAGE

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vendredi 30 juillet 2010

Mes filles?

pourquoi je n'en parlerai que peu de fois?!
car elle sont mon joyaux, mon soleil, ma peau, mon oxygène
elles sont ce qu'il y a de plus précieux au monde
elles sont mon secret, mes rires, mes colères parfois
elles sont mon défibrillateur permanent
leurs petites mains, leur sourire, le vert d'eau de leurs yeux magnifiques me rappellent à la vie comme une grande claque dans la gueule.
Leurs " je t'aime maman chérie" "c'est toi la plus belle, maman " " câlin maman" ont une valeur inestimable que ce serait salir leur image que de parler d'elles ici sur ce blog.

elles sont mon secret, mes petites jujus, mon trésor caché, que seuls ceux qui le méritent ont le droit d'approcher.

La Faucheuse


Elle vient délicatement dans l'ombre de tes pas
elle glisse sournoisement dans la douceur de tes draps
elle caresse habilement la nudité de tes bras
et approche son visage doux et froid

elle dépose en douceur ses lèvres émaciées sur ta veine jugulaire
elle souffle quelques mots quelques rimes même des vers
elle soulève ton corps fébrile et frémissant, totalement offert
et inspire ton expiration dernière

sans un regard elle part chercher sa prochaine âme qui l'attend.

mardi 27 juillet 2010

moins 1

s'il m'était arrivée de penser que j'avais deux amis
de me sentir protégée, écoutée, aimée...
si j'avais senti le vent le pousser de nouveau en arrière
si j'avais su qu'il prendrait son fameux recul légendaire
je n'aurais pas autant brisé ma muraille

un pas en avant deux pas en arrière
c'est tellement facile de ne pas s'impliquer un peu plus
dans la noirceur de mon univers.

alors il se retire mon ami, car il a peur.
il me laisse, face à mes terreurs, mes interrogations, mes pulsions.

il m'arrive de penser qu'il ne me reste qu'un ami, un diamant.

lundi 26 juillet 2010

My immortal Evanescence

I'm so tired of being here
Suppressed by all of my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
'Cause your presence still lingers here
And it won't leave me alone

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me

You used to captivate me
By your resonating light
But now I'm bound by the life you left behind
Your face it haunts my once pleasant dreams
Your voice it chased away all the sanity in me

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me

I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me ha me ha me ha.

mon corps, mon esprit, ils se meurent doucement mais sûrement

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Donnez un os au chien, qu'il cesse d'aboyer ;
Faites taire les pianos ; au son sourd du tambour,
Faites sortir le cercueil, faites venir le cortège.

Que tournent dans le ciel des avions en pleurs ;
Qu'ils y griffonnent les mots IL EST MORT.
Qu'on mette des noeuds de crêpe au cou blanc des pigeons;
Des gants de coton noir aux agents de police.

Il était mon nord, mon sud, mon est et mon ouest,
Ma semaine, mon travail, mon dimanche, mon repos,
Mon midi, mon minuit, mon dire, mon chant ;
Je croyais que l'amour était pour toujours : j'avais tort.

A quoi bon les étoiles à présent ? Eteignez-les toutes !
La lune, qu'on la remballe ! Qu'on décroche le soleil !
Videz-moi l'océan ! Déblayez-moi ces arbres !
Car rien de bon jamais ne peut plus arriver.

W.A Auden

vendredi 23 juillet 2010

ca briquait chez Bricard ou chaud squatte au showroom

Ca s'affaire au Palais Châtillon, les coupes de champagne circulent, les poignées de mains moites et molles s'avancent, une par-ci, une par là. Tenue de rigueur exigée. Zut! on s'en fout on n'est pas invité.

Porche avec sa grande porte en chêne massif qui cachel a cours aux vieux pavés de l'Hôtel Particulier. Les murs ocres se dénotent de l'ivoire hausmannien du quartier jewish du Marais. Digicode, gigantesque heurtoire doré plus qu'ostentoire qui n'attendent que nous! les joyeux troublions.

A suivre...

mercredi 21 juillet 2010

que se passe-t-il derrière les portes des maisons?

c'etait souvent la question que je me posais en passant devant les maisons.
est ce que les gens sont heureux, est ce qu'ils rient, est ce que les enfants sont épanouis.
que se passe-il derrière cette porte? et celle-ci?
tout a l'air calme et serein.
mais ce n'est qu'une façade.
personne ne sait. quand la porte se referme, le huis clos se resserre et chaque protagoniste tombe le masque hypocrite.

et malheureusement ca n'arrive pas qu'aux autres.
la violence conjugale est tabou et pourtant très présente :
en 2001 en France une femmes interrogée sur dix était victime de violences conjugales. Aujourd'hui, cela concerne une femme européenne sur cinq !
les coups, les cris, l'humiliation, l'avilissement, le viol ...

victime de cette
violence j'encourage désormais les femmes à lutter et à se reconstruire même si je n'y parviens pas moi -même.

et oui tout n'est pas rose derrière les portes des chaumières, derrière le sourire de vos amis.

le faux ami

ce que je suis naïve encore à mon âge
je crois j'espère j'attends je relance
puis je peste je désespère je tance
et je balance tout jusqu'à l'indifférence

mais ce n'est qu'une façade car j'en souffre
de cette perte amicale comme une peau de chagrin
elle rétrécit et disparait sans raison ou bien si
ils ont peur de mes réactions, de ma dépression,
de mes humeurs, de ma tristesse, de mes malheurs
alors c'est la trahison, l'ultime et fatal dommage collatéral
du faux ami.

F.

mardi 20 juillet 2010

ce soir ce sera stilnox

bien que j'evite à tout prix de les prendre pour dormir, je tourne dans mon lit sans trouver le sommeil et quand je le trouve ce sont les cauchemars qui me reveillent.
aggressivité, violence, viol, malaise....

il est 2h47 ou 5h08, et c'est en sueurs, le coeur en arythmie que je me lève, vacillante pour boire un coup. Je vérifie que ma mère est toujours là et mon chat en train de me suivre à la trace.

La peur au ventre ou la sensation d'être épiée passée je me recouche mais ne me rendors pas.

Puis vient cette irresistible envie de prendre toute la boîte et ne plus me réveiller. mais à quoi bon...

Alors je me rendors au petit matin au son des ronronnements de mon chat qui détecte ma détresse. Puis la migraine, à mon desespoir claironne la dictature de mon quotidien!

F.

en ce moment je lis

Les écureuils de Central Parc sont tristes le lundi de Katherine Pancol

"Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…"


j'ai lu Les Yeux jaunes des crocodiles et La Valse Lente des Tortues
j'ai aimé les deux volumes.
de la pure détente.
en ces temps difficiles où le moral est au plus bas.
c'est rafraîchissant.

F.

bienvenue dans mon univers

entre réel et virtuel
il est universel et parfois spirituel
je le lui donne naissance une fois
je le nomme le cajole le nourris
je le conçois et le berce
je l'entretiens je le délaisse
je le plainds je le blesse
je m'y attache puis m'en lasse
mais jamais ne le déçois
car jamais lui ne me jugera.
je l'aime car toujours il m'"écoutera"

F.